Quel est le lien entre la flamme et le flambeau olympique qu’ont tenu certains membres autochtones du Panthéon, et les savoirs et les manières d’être des cultures autochtones ? 

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Alwyn Morris a apporté cette plume d’aigle aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, la brandissant sur le podium après sa victoire lui méritant une médaille d’or, avec son partenaire Hugh Fisher, à l’épreuve du K2 1000 m.
Gracieuseté de Alwyn Morris.

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La flamme des Jeux olympiques d’été de 1984 avec le slogan « Play a Part in History » (Jouez un rôle dans l’histoire). Quand une plume d’aigle est brandie vers le ciel, cela ressemble beaucoup à lorsqu’un athlète soulève la flamme olympique. Quand Alwyn Morris a remporté l’or olympique au canoë-kayak de vitesse, il a fièrement brandi une plume d’aigle vers le ciel pour rendre hommage à ses grands-parents qui l’avaient élevé.
Gracieuseté du Panthéon des sports canadiens.

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Le slogan des Jeux olympiques d’hiver de 2002 était « Attisez votre feu sacré ». Le flambeau olympique, représenté ici, est composé de trois sections. Le haut représente la nature, le milieu représente l’héritage et le bas représente la technologie et l’avenir.
Gracieuseté du Panthéon des sports canadiens.

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Le slogan des Jeux olympiques d’hiver de 2010 était « With Glowing Hearts – Des plus brillants exploits », phrase qui est également liée au feu sacré intérieur des Olympiens . Le relais de la flamme des Jeux olympiques d’hiver de 2010 a traversé plus de 1 000 communautés canadiennes avant de parvenir à Vancouver. Les membres du Panthéon Alwyn Morris et Chef Wilton Littlechild ont porté la flamme dans leurs communautés respectives de Kahnawake et Maskwacîs.
Gracieuseté du Panthéon des sports canadiens.

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Les Jeux paralympiques d’hiver de 2010 ont fait l’histoire, car c’est la première fois que le relais de la flamme paralympique avait son propre emblème – « L’étincelle devient une flamme »  – qui montrait une figure humaine avec les bras levés et les mains jointes, évoquant la forme de la flamme d’une chandelle. Au creux de ses bras, la lueur du feu sacré que chacun de nous possède symbolisait le moment où l’imagination s’allume et où naissent les rêves[1]. Gracieuseté du Panthéon des sports canadiens.


[1] https://www.paralympic.org/press-release/vancouver-2010-paralympic-torch-and-torchbearer-uniform-unveiled

Alwyn Morris sur le podium, en compagnie de son partenaire Hugh Fisher, après avoir remporté l’or en K-2 1 000 m aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles.
Gracieuseté du Panthéon des sports canadiens.

Lors de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, la tâche d’allumer la vasque olympique a été confiée à quatre personnalités incarnant l’excellence canadienne en sport. La flamme olympique sacrée est liée au feu et à la lumière présents en chacun de nous, ainsi qu’à la lumière du ciel nocturne rempli d’étoiles qui nous guide et qui motive l’humanité à poursuivre ses buts et à ne pas abandonner. Les histoires, les valeurs et les cérémonials associés à la flamme olympique sont liés au symbolisme du feu.
CP2626569, LA PRESSE CANADIENNE/Nathan Denette.

Bryan Trottier a reçu cette plume d’aigle lors d’une cérémonie en 2014. La plume sacrée de l’aigle, à l’instar de l’aigle lui-même, représente l’honnêteté, la vérité, la majesté, la force, le courage, la puissance et la liberté. L’aigle est hautement vénéré et considéré comme un animal sacré parce qu’il peut voler et planer plus haut que toute autre créature. L’aigle est également perçu comme un messager du Créateur. Le fait de porter ou de tenir une plume d’aigle rend donc hommage au Créateur et lui témoigne du respect.
Gracieuseté de Bryan Trottier.